THE DEAD DON’T DIE

THE DEAD DON’T DIE

THE DEAD DON’T DIE

Réalisateur(s) : Jim Jarmusch
Acteur(s) : Bill Murray, Adam Driver, Selena Gomez
Genre(s) : Horreur
Origine : USA
Durée : 1h43
Synopsis : Dans la sereine petite ville de Centerville, quelque chose cloche. La lune est omniprésente dans le ciel, la lumière du jour se manifeste à des horaires imprévisibles et les animaux commencent à avoir des comportements inhabituels. Personne ne sait vraiment pourquoi. Les nouvelles sont effrayantes et les scientifiques sont inquiets. Mais personne ne pouvait prévoir l’évènement le plus étrange et dangereux qui allait s’abattre sur Centerville : THE DEAD DON’T DIE – les morts sortent de leurs tombes et s’attaquent sauvagement aux vivants pour s’en nourrir. La bataille pour la survie commence pour les habitants de la ville.

« Après une période indépendante très « arty » contemplative (Down by Law, Dead Man), une incursion dans le cinéma d’exploitation (Ghost Dog), puis une réappropriation du film de vampires (Only Lovers Left Alive), Jim Jarmusch est encore là où on ne l’attend pas et s’attaque à la comédie de zombies… Mais pas tout seul ! Le réalisateur a réuni un casting absolument impressionnant. C’est bien simple : dans The Dead Don’t Die, on aura affaire au « plus grand casting jamais démembré », comme le souligne le slogan du film. Tout en haut de l’affiche, on retrouve d’inimitables talents comme Bill Murray et Adam Driver, qui jouent un duo de flics désabusés face à la menace morte-vivante, mais aussi Chloë Sevigny, Selena Gomez ou encore Tilda Swinton. Le film fourmille de seconds couteaux très aiguisés : Danny Glover (L’Arme fatale), Steve Buscemi (Fargo), Caleb Landry Jones (Get Out), Rosie Perez (Do the Right Thing) ou encore l’artiste Tom Waits. Même le fantasque Iggy Pop est de la fête, grimé en zombie livide. Décapant ! AvecThe Dead Don’t Die, Jim Jarmusch semble proposer un hommage décomplexé aux films de zombies, genre popularisé par le regretté George A. Romero. Le film met en scène des personnages totalement désabusés par les situations irréelles qui se présentent à eux. « Excusez-moi, Monsieur », lance, par exemple, le personnage d’Adam Driver à un mort-vivant avant de lui fracasser le crâne à coups de machette. Le ton du film semble s’inscrire dans la veine du Shaun of the Dead (2004) d’Edgar Wright, une référence de la comédie horrifique. » ⎥ Le Point

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