TEMPÊTE

TEMPÊTE

TEMPÊTE

Réalisateur(s) : Samuel Collardey
Acteur(s) : Dominique Leborne, Matteo Leborne, Mailys Leborne
Genre(s) : Drame
Origine : France
Durée : 1h29
Synopsis : A 36 ans, Dom est marin pêcheur en haute mer et ne rentre que quelques jours par mois à terre. En dépit de ses longues absences, il a la garde de ses deux enfants. Dom fait tout pour être un père à la hauteur. Il rêve même d’avoir sa propre affaire, un petit bateau de pêche à la journée qu’il exploiterait avec son fils. Assez grands pour s’assumer, Maylis et Mattéo n’en sont pas moins deux adolescents qui font leurs propres expériences. L’une d’elles, malheureuse, va forcer Dom à faire un choix entre son métier au grand large et sa vie de famille.

NOTE D’INTENTION DU RÉALISATEUR :
Je suis parti d’une histoire vécue, rejouée par les vraies personnes, et un peu aménagée pour des raisons dramaturgiques. Ça faisait longtemps avec Grégoire Debailly, mon producteur, et Catherine Paillé, ma scénariste, qu’on voulait faire un film sur le milieu de la pêche. Catherine appartient à une famille de marins des Sables d’Olonne. Je connaissais bien aussi ce lieu, durant la Fémis, j’y avais tourné des films en tant que chef opérateur. Catherine elle-même avait réalisé un court-métrage là-bas et y avait rencontré Dominique quand elle cherchait un jeune matelot sur le bateau où il travaillait. Quand on est revenus sur ce projet de faire un film sur des marins aux Sables, Catherine m’a présenté pas mal de gens, dont Dom. Tout de suite, je me suis dit que c’était un personnage de cinéma. Déjà parce qu’il est beau, qu’il a une présence incroyable. Il m’a semblé très ouvert, très sensible. En tout cas il montre sa sensibilité, n’a pas peur d’exprimer ses sentiments. (…) Je tenais à ce que le réel nourrisse beaucoup plus Tempête qu’il ne l’avait fait dans Comme un lion. Ce qui me plaît dans la mise en scène, c’est de m’appuyer sur des choses réelles. Ce dispositif était donc plus important que le scénario en tant que tel. Nous voulions sublimer ces personnages, qu’ils deviennent des personnages de cinéma mais sans toucher au réel, sans utiliser les artifices que sont le maquillage, les costumes ou les décors. Le 35 mm et le scope amènent tout de suite les codes de la fiction et du romanesque. Et puis il y a des plans de tempête, des plans d’hélicoptères, des travellings quand on peut. Je ne voulais pas capter le réel avec une petite caméra, une caméra suiveuse, car il ne s’agissait pas de suivre mais de raconter ou plutôt reconvoquer quelque chose du réel. ⎥ SAMUEL COLLARDEY

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