Attendu depuis avril 2020, le nouveau James Bond sort enfin ! Face à Daniel Craig, qui endosserait le rôle pour la dernière fois, le « méchant » de l’histoire est incarné par l’Américain d’origine égyptienne Rami Malek, qui a décroché en 2019 l’Oscar du meilleur acteur pour son interprétation de Freddie Mercury, chanteur emblématique du groupe de rock Queen. Le tournage a duré sept mois en 2019, avec Lashana Lynch, Léa Seydoux, Ana de Armas, Ben Whishaw et Christoph Waltz. Le thème officiel du film, également intitulé No Time To Die, est interprété par la jeune chanteuse américaine Billie Eilish, avec son frère Finneas.
Comme pour chaque opus, la première mondiale du film se tiendra au Royal Albert Hall de Londres en présence de l’équipe du film, avant une sortie planétaire !
MOURIR PEUT ATTENDRE
Réalisateur(s) : Cary Joji Fukunaga
Acteur(s) : Daniel Craig, Rami Malek, Léa Seydoux
Genre(s) : Espionnage
Origine : USA
Durée : 2h43
Synopsis : Plus que jamais, le cycle de ce 007 moderne aura été un feuilleton, suivi en pointillé depuis le trauma Vesper Lynd (Eva Green), dont le spectre plane jusqu'ici. Mourir peut attendre en rajoute une couche avec le retour de Madeleine Swann (Léa Seydoux) et Blofeld (Christoph Waltz), après Spectre. James Bond n'est plus simplement là pour rire avec ses gadgets, ses potiches et ses décors en mousse : il est là pour saigner et souffrir, et pour ça, il faut du temps. A la suite des précédents volets, ce 25ème épisode le prend, et dans tous les sens du terme puisque Mourir peut attendre dure plus de 2h40, soit le plus long de toute la franchise. En quasiment 60 ans et six interprètes différents, James Bond a traversé les âges, et pris le pouls de son époque. Mourir peut attendre est encore une fois un épisode tiraillé entre le passé et le futur, comme en attestent les scénaristes : Neal Purvis et Robert Wade (en service depuis Le Monde ne suffit pas) sont épaulés par le réalisateur Cary Fukunaga (la série True Detective) et Phoebe Waller-Bridge (la série Fleabag). Mais pour la première fois de son histoire, James Bond affronte sa propre réalité, son propre mythe. Et la saga ose enfin quelque chose. [… Ainsi] Les quinze dernières minutes ne ressemblent à aucun autre James Bond, délaissant la pyrotechnie pour mettre en avant de pures émotions, qu'elles soient noires ou lumineuses. L'occasion pour Daniel Craig d'aller jusqu'au bout de cette version super-humaine de James Bond, qu'il aura portée avec force et férocité depuis Casino Royale. En l'espace d'une quinzaine d'années, les films ont raconté le passage du temps sur le corps et l'esprit du personnage, mais également son interprète, qui semble avoir cramé tout son carburant bondesque jusqu'à cette cinquième et dernière aventure. – Écran large