Admis dans le Henri IV de Jérusalem, Iyad change de monde. En Israël, deux sociétés cohabitent avec des frontières étanches faites aussi bien de dispositions légales, de préjugés que de méconnaissances : Iyad découvre tout de la culture israélienne – langue, littérature, chansons, etc. – quand son amie qui ne parle pas l’arabe, ignore tout d’Oum Kalthoum ou de Fairuz. Par son parcours d’excellence, Iyad échappe à la relégation et au statut de citoyen de second rang mais il acquiert une double identité si inconfortable qu’elle s’avère finalement intenable. Impossible de revenir en arrière, de retourner vers sa condition initiale d’où la fin amère et troublante. Conclusion improbable, logique, inexorable, très sombre. Mais en même temps, tout le film est irrigué par l’humanisme d’Eran Riklis et porté par des acteurs épatants qui incarnent des personnages très attachants. – Jean-Marie Tixier
Mon fils
Réalisateur(s) : Eran Riklis
Acteur(s) : Tawfeek Barhom, Yaël Abecassis, Michael Moshonov
Genre(s) : Film humaniste avec acteurs épatants pour personnages attachants
Origine : Israël
Durée : 1h44
Synopsis : Iyad a grandi dans une ville arabe en Israël. A 16 ans, il intègre un prestigieux internat juif à Jérusalem. Il est le premier et seul Arabe à y être admis. Il est progressivement accepté par ses camarades mais n’a qu’un véritable ami, Yonatan, un garçon atteint d’une maladie héréditaire. Iyad se rapproche de la famille de Yonatan, apportant du courage et de la force à sa mère Edna. Il devient vite le deuxième fils de la famille...