Aventurier, écrivain, photographe et réalisateur, Nicolas Vanier est reconnu pour la passion dévorante qu’il voue au Grand Nord et qu’il partage avec le grand public depuis des années. Auteur de nombreux livres mais aussi de documentaires qui eurent parfois les honneurs des salles de cinéma (Loup en 2008, ou ses « Odyssées », entre autres… ), il n’en délaisse pas pour autant la fiction cinématographique, pourvu qu’elle soit nimbée d’un hommage à la nature (Belle et Sébastien, 2013).
L’École buissonnière est de cette veine : une narration inscrite dans une région naturelle – la Sologne – chère au cœur du réalisateur, d’autant plus puissamment qu’elle demeure le vert paradis de son enfance, un territoire chéri qu’il arpenta avec son grand-père et où son amour de la nature trouve sa source.
Si l’inspiration solognote avait déjà titillé l’écrivain (Le Grand Brame, en 1998), L’École buissonnière constitue avant tout un flamboyant hommage pictural à ces paysages qu’Alain-Fournier (Le Grand Meaulnes) et Maurice Genevoix (Raboliot) avaient su rendre iconiques dans la première moitié du XXe siècle. Avec une indéniable sincérité, Nicolas Vanier livre un récit d’apprentissage, celui du jeune Paul, embarqué dans une amitié complice avec le braconnier Totoche (François Cluzet).
Vous qui aimez les points du jour brumeux et les récits de braconnage emprunts de poésie et de bons sentiments, voyez L’Ecole buissonnière. Un film familial par excellence et absolument de saison. ⎥ Nicolas Milési
L’ECOLE BUISSONNIÈRE
Réalisateur(s) : Nicolas Vanier
Acteur(s) : François Cluzet, Jean Scandel, Eric Elmosnino
Genre(s) : Comédie
Origine : France
Durée : 1h57
Synopsis : Paris 1930. Paul n’a toujours eu qu’un seul et même horizon : les hauts murs de l’orphelinat, sévère bâtisse de la banlieue ouvrière parisienne. Confié à une joyeuse dame de la campagne, Célestine et à son mari, Borel, le garde-chasse un peu raide d’un vaste domaine en Sologne, l’enfant des villes, récalcitrant et buté, arrive dans un monde mystérieux et inquiétant, celui d’une région souveraine et sauvage.
L’immense forêt, les étangs embrumés, les landes et les champs, tout ici appartient au Comte de la Fresnaye, un veuf taciturne qui vit solitaire dans son manoir. Le Comte tolère les braconniers sur le domaine mais Borel les traque sans relâche et s’acharne sur le plus rusé et insaisissable d’entre eux, Totoche. Au cœur de la féérique Sologne, aux côtés du braconnier, grand amoureux de la nature, Paul va faire l’apprentissage de la vie mais aussi celui de la forêt et de ses secrets. Un secret encore plus lourd pèse sur le domaine, car Paul n’est pas venu là par hasard…