DILILI A PARIS

DILILI A PARIS

DILILI A PARIS

Réalisateur(s) : Michel Ocelot
Acteur(s) : Animation
Genre(s) : Animation, aventures
Origine : France
Durée : 1h34
Synopsis : Dans le Paris de la Belle Epoque, en compagnie d’un jeune livreur en triporteur, la petite kanake Dilili mène une enquête sur des enlèvements mystérieux de fillettes. Elle va d’aventure en aventure à travers la ville prestigieuse, rencontrant des hommes et des femmes extraordinaires, qui l’aident, et des méchants, qui sévissent dans l’ombre. Les deux amis feront triompher la lumière, la liberté et la joie de vivre ensemble.

Voilà 20 ans que Michel Ocelot enlumine les plus belles histoires humanistes. Il chante ici la Belle Époque parisienne, nous replongeant avec bonheur dans l’univers des artistes, écrivains et scientifiques. Quel bonheur de croiser Erik Sa- tie, Sarah Bernhardt, Colette, Renoir, Rodin, Camille Claudel, Toulouse-Lautrec, Degas, Monet, Nijinsky, Modigiliani, Debussy, Louise Michel, les Frères Lumière… Plus de 100 personnalirés dessinées par Michel Ocelot. Un ballade et un feu d’artifices créatif et féministe idéal pour l’ou- verture de notre saison.
Michel Ocelot : Tout au long de mes films, j’ai exploré les continents et les époques. Devant cette richesse, je me sens comme un gourmand dans une confiserie. Paris fait évidemment partie des lieux extraordinaires à célébrer, en plus j’y vis et je l’aime. Au début, j’y ai pensé surtout comme un décor et des costumes. J’ai choisi la Belle Époque parce que c’était le dernier mo- ment où les femmes portaient des robes jusqu’à terre. C’était une période suffisamment éloignée pour procurer une part de rêve, et suffisamment proche pour avoir tous les documents à portée de la main. Mais en me documentant sur l’époque – ce que je fais pour tous mes travaux – j’ai constaté qu’il n’y avait pas que des froufrous dans cette période 1900 mais il y avait aussi des personnages d’exception. Je m’en doutais mais leur nombre m’a étonné. Dans cette liste, les femmes s’affirment. En France, les homme de pouvoir ont toujours fait attention à maintenir les femmes hors du pouvoir, mais n’ont jamais ima- giné une société sans femmes. Ce qui fait que les femmes, toujours présentes, ont toujours eu une influence sur le pays. En 1900, petit à petit, des individualités héroïques parviennent à briser des barrières : il y a la première avocate, la première femme médecin, la première étudiante, la première professeure à l’université…

Partager