COMPTE TES BLESSURES

COMPTE TES BLESSURES

COMPTE TES BLESSURES

Réalisateur(s) : Morgan Simon
Acteur(s) : Kévin Azaïs, Monia Chokri, Nathan Willcocks
Genre(s) : Drame
Origine : France
Durée : 1h20
Synopsis : Chanteur charismatique d'un groupe de hard rock, Vincent, 24 ans, a déjà tatoué la moitié de son corps. Avec sa gueule d’ange et son regard incandescent, le monde lui appartient. Mais l'arrivée d'une nouvelle femme dans la vie de son père réveille les tensions. Vincent n’entend plus retenir sa colère, ni son désir.

NOTE D’INTENTION DU RÉALISATEUR :
Je voulais parler de la famille monoparentale, des non-dits, de l’incommunicabilité, de l’amour. Le personnage principal, Vincent (Kévin Azaïs), vit un paradoxe que sans doute nous avons tous ressenti chacun à notre manière. En tant que chanteur, il est capable de crier sur scène avec charisme devant un public, mais chez lui, face à son père, il subit et se tait. Finalement, une question de cinéma se posait ici : un concert de post- hardcore est-il plus intense qu’une scène de famille autour de la table ? (…) J’ai comme souvent débuté l’écriture avec le titre. Il me permet de visualiser l’énergie du film. Ici, c’est un détournement de l’expression anglo-saxonne « Count Your Blessings » qui veut dire « Compte tes bienfaits dans la vie ». Le titre dit finalement l’inverse : la vie reste un combat. (…) Mes producteurs m’ont toujours poussé à aller au bout des choses. J’ai été véritablement libre sur ce film et je leur en suis très reconnaissant. C’est un projet œdipien et il fallait aller au maximum de ce que l’histoire proposait, j’y vois même un devoir en tant que réalisateur. (…) Un film comme Take Shelter de Jeff Nichols est pour moi politique parce que le personnage de Michael Shannon a cette vision d’une catastrophe imminente (Donald Trump ?), mais personne ne le croit, c’est une grande métaphore de l’Amérique. Mon film m’apparaît politique parce qu’il questionne l’autorité patriarcale traditionnelle et dit qu’il faut viscéralement passer à autre chose. Mes personnages, hypersensibles et masculins, incarnent, je crois, cette nouvelle génération. ⎥ MORGAN SIMON

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