Caprice

Note d’intention du cinéaste : Je ne pense jamais à un film en termes de sujet. Ce sont toujours les situations qui m’inspirent. Ce qui m’intéresse, c’est ce type qui rencontre la femme de ses rêves et qui à son tour devient le rêve d’une autre, et cela, c’est beaucoup plus compliqué. Et puis j’avais envie d’un film où il y ait du plaisir pour le spectateur, où la notion de jubilation soit forte et où la mélancolie de la fin fasse partie du plaisir aussi. L’idée, c’était que Caprice soit une météorite, un danger qui menace un couple de rêve. (…) J’ai été très marqué à l’adolescence par les personnages de grands maladroits, comme Pierre Richard, Buster Keaton ou Jacques Tati. (…) Et je me disais qu’il y avait toujours des femmes pour aimer les grands maladroits, les hommes démunis. Ça m’a donné tellement d’espoir que voilà, c’est à moi maintenant de donner de l’espoir aux futures générations. Dans mes films, du coup, les actrices ont tendance à avoir des rôles moteurs. J’aime les femmes qui ont de l’énergie, et j’écris des personnages de femmes que j’aimerais croiser, tout en racontant le problème qu’il y aurait à les rencontrer… – Emmanuel Mouret