Ballerina
• De Eric Summer et Eric Warin • France / Canada • 2016 • 1h29 • Dès 6 ans
La fin du XIXe siècle. Félicie est une jeune orpheline bretonne qui n’a qu’une passion : la danse. Avec son meilleur ami Victor, qui aimerait devenir un grand inventeur, ils mettent au point un plan rocambolesque pour s’échapper de l’orphelinat, direction Paris, ville lumière et sa Tour Eiffel en construction ! Félicie poursuit son rêve le plus fou : devenir danseuse étoile à l’Opéra de Paris… Pas facile de réaliser un long métrage sur la danse en images animées, avec des chorégraphies aussi fluides, si ce n’est plus, que dans la réalité ! Pour les producteurs français du film, le pari était d’autant moins gagné d’avance qu’ils n’avaient produit jusqu’ici que des comédies en prises de vue réelles. Pour mener à bien ce projet ambitieux, ils se sont entourés de techniciens expérimentés, venus pour certains des studios Disney et DreamWorks. Côté artistique, ils ont fait appel aux conseils de deux danseurs étoiles de l’Opéra de Paris, Aurélie Dupont et Jérémie Bélingard, qui ont travaillé étroitement avec les animateurs. Cette alchimie donne un fort joli résultat, délicat et enlevé comme les pas de danse aériens de la jeune Félicie. On s’attache très vite à cette héroïne aux cheveux roux et à son ami d’enfance Victor, deux orphelins guidés par leurs seuls rêves. Tandis que le second parvient à entrer comme petite main dans l’atelier d’un certain Gustave Eiffel, inventeur génial de la statue de la Liberté et de la célèbre Tour, le travail acharné ouvrira à la première les portes de la prestigieuse école de l’Opéra. Une bonne étoile guidera Félicie sur ce chemin semé d’embûches, en la personne d’Odette, ancienne danseuse qui lui transmettra tout son savoir et deviendra pour la jeune fille bien plus qu’un simple professeur… Paris offre un cadre idéal et lumineux pour ce conte de fées touchant. Le travail minutieux sur les décors fait renaître les splendeurs de la capitale, alors en pleine mutation architecturale en cette fin de 19e siècle sous l’impulsion du Baron Haussmann. – anne-claire Gascoin