Monsieur Aznavour
de Mehdi Idir, Grand Corps MaladeGENRE : BiopicFrance · 2024 · 2h13 · VF
Avec : Tahar Rahim, Bastien Bouillon, Marie-Julie Baup
Fils de réfugiés, petit, pauvre, à la voix voilée, on disait de lui qu’il n’avait rien pour réussir. À force de travail, de persévérance et d’une volonté hors norme, Charles Aznavour est devenu un monument de la chanson, et un symbole de la culture française. Avec près de 1200 titres interprétés dans le monde entier et dans toutes les langues, il a inspiré des générations entières. Découvrez le parcours exceptionnel et intemporel de MONSIEUR AZNAVOUR.
Les talentueux auteurs de Patients (2017) et La Vie scolaire (2019) n’ont pas leurs pareils pour mettre en scène des personnages courageux et pugnaces dans l’effort. À l’arrivée, un public nombreux aime leurs films construits avec le cœur. Il y a fort à parier que Monsieur Aznavour connaîtra un succès à la hauteur de la volonté hors-norme de son protagoniste, tant une belle sincérité transpire derrière ce film au budget ambitieux. Jeune réfugié apatride qui deviendra un des plus grands monstres sacrés de la chanson française, Charles Aznavour ne pouvait que séduire Mehdi Idir et Grand Corps Malade – d’autant plus que ce dernier avait eu l’honneur de le connaître et de chanter avec lui. Le récit biographique qu’ils ont concocté en cinq chapitres procure un grand plaisir, entre fresque enlevée et tours de chant au filmage stylisé. (Amateurs des chansons d’Aznavour, vous serez comblés !). Avec un sens virtuose de la synthèse et très adroit dans ses ellipses, Monsieur Aznavour multiplie les instants de grâce pour raconter l’histoire pas toujours lumineuse d’un artiste dévoré par sa quête du succès. « Il me faisait rêver, voyager, il m’emportait » témoigne Tahar Rahim pour évoquer Aznavour, qu’il incarne. Cette perception, partagée par un large public, est ici parfaitement préservée par le comédien. Son interprétation est troublante de justesse, laissant deviner, entre les deux artistes, une accointance qui n’a pas échappé à Grand Corps Malade : « Peu d’acteurs sont capables de s’oublier à ce point pour incarner un personnage. Sa force de travail est impressionnante. » À ses côtés, les autres comédiens excellent : Bastien Bouillon en Pierre Roche, compagnon de création des premières années, ou encore Marie-Julie Baup, en Piaf complice qui perçoit avant les autres la trempe du bonhomme. Du cinéma intelligent, agréable et spectaculaire ! ⎥ Nicolas Milesi
de Mehdi Idir, Grand Corps MaladeGENRE : BiopicFrance · 2024 · 2h13 · VF
Avec : Tahar Rahim, Bastien Bouillon, Marie-Julie Baup
Fils de réfugiés, petit, pauvre, à la voix voilée, on disait de lui qu’il n’avait rien pour réussir. À force de travail, de persévérance et d’une volonté hors norme, Charles Aznavour est devenu un monument de la chanson, et un symbole de la culture française. Avec près de 1200 titres interprétés dans le monde entier et dans toutes les langues, il a inspiré des générations entières. Découvrez le parcours exceptionnel et intemporel de MONSIEUR AZNAVOUR.
Les talentueux auteurs de Patients (2017) et La Vie scolaire (2019) n’ont pas leurs pareils pour mettre en scène des personnages courageux et pugnaces dans l’effort. À l’arrivée, un public nombreux aime leurs films construits avec le cœur. Il y a fort à parier que Monsieur Aznavour connaîtra un succès à la hauteur de la volonté hors-norme de son protagoniste, tant une belle sincérité transpire derrière ce film au budget ambitieux. Jeune réfugié apatride qui deviendra un des plus grands monstres sacrés de la chanson française, Charles Aznavour ne pouvait que séduire Mehdi Idir et Grand Corps Malade – d’autant plus que ce dernier avait eu l’honneur de le connaître et de chanter avec lui. Le récit biographique qu’ils ont concocté en cinq chapitres procure un grand plaisir, entre fresque enlevée et tours de chant au filmage stylisé. (Amateurs des chansons d’Aznavour, vous serez comblés !). Avec un sens virtuose de la synthèse et très adroit dans ses ellipses, Monsieur Aznavour multiplie les instants de grâce pour raconter l’histoire pas toujours lumineuse d’un artiste dévoré par sa quête du succès. « Il me faisait rêver, voyager, il m’emportait » témoigne Tahar Rahim pour évoquer Aznavour, qu’il incarne. Cette perception, partagée par un large public, est ici parfaitement préservée par le comédien. Son interprétation est troublante de justesse, laissant deviner, entre les deux artistes, une accointance qui n’a pas échappé à Grand Corps Malade : « Peu d’acteurs sont capables de s’oublier à ce point pour incarner un personnage. Sa force de travail est impressionnante. » À ses côtés, les autres comédiens excellent : Bastien Bouillon en Pierre Roche, compagnon de création des premières années, ou encore Marie-Julie Baup, en Piaf complice qui perçoit avant les autres la trempe du bonhomme. Du cinéma intelligent, agréable et spectaculaire ! ⎥ Nicolas Milesi