Niki
de Céline SalletteGENRE : BiopicFrance · 2024 · 1h38 · VF
Avec : Charlotte Le Bon, John Robinson (IV), Damien Bonnard
Paris 1952, Niki s’est installée en France avec son mari et sa fille loin d’une Amérique et d’une famille étouffantes. Mais malgré la distance, Niki se voit régulièrement ébranlée par des réminiscences de son enfance qui envahissent ses pensées. Depuis l’enfer qu’elle va découvrir, Niki trouvera dans l’art une arme pour se libérer.
Présenté en mai dernier au Festival de Cannes dans la sélection Un certain regard, Niki est le premier long-métrage derrière la caméra de l’actrice Céline Sallette (Les Algues vertes, La French). Pour ce portrait de l’artiste franco-américaine Niki de Saint-Phalle, la réalisatrice prend le contre-pied des traditionnels biopics : ici, on ne verra aucune œuvre de l’artiste. Les sculptures et tableaux de l’artiste sont présents hors-champ et on s’imagine leurs contours en voyant Niki les réaliser durant des sortes de spasmes de création artistique. Le film retrace dix ans de la vie de Niki de Saint-Phalle. Céline Sallette parle « d’une fleur qui pousse sur un cadavre » pour exprimer comment cette jeune mère issue d’une famille aristocrate est devenue l’une des artistes les plus puissantes de son siècle. Les premières et dernières images du film sont évocatrices : en dix ans, Niki se relève et révèle son art. Car dans sa vie a priori bien rangée de mère au foyer, des souvenirs reviennent inlassablement au galop dans son esprit et son quotidien, qui l’amènent jusqu’à l’hôpital puis jusqu’à la création artistique. C’est en combattant ses démons qu’elle commença la série des Tirs, un ensemble de tableaux-performances réalisés à la carabine. Cette force puissante et cette rage canalisée sont portées par Charlotte Le Bon comme une évidence. L’actrice et l’artiste se ressemblent et ont plusieurs points communs : toutes deux viennent du continent américain et ont débuté leur carrière par le mannequinat. Charlotte Le Bon est aussi artiste, elle peint, sculpte et connaissait donc les gestes à adopter pour tendre une toile et préparer les pigments des peintures. Elle incarne la vie et les traumatismes de Niki avec justesse : on ressent la douleur, la nécessité de la survie et la joie aussi. Cette gaité retrouvée dans une scène artistique parisienne en pleine effervescence. On retrouve dans la bande d’artistes, le sculpteur Jean Tinguely, interprété tout en douceur par Damien Bonnard, et l’artiste plasticienne Éva Aeppli jouée par Judith Chemla. En somme, Niki est le récit d’une femme libre qui aura réalisé son rêve. « Niki » signifie « victoire » en grec. Elle est un exemple de femme qui repousse la domination. ⎥ Alix Daul
Mercredi 9 octobre : 17h - 21h
Jeudi 10 octobre : 14h - 18h30
Vendredi 11 octobre : 15h50 - 19h
Samedi 12 octobre : 14h - 19h
Dimanche 13 octobre : 14h - 16h20 - 19h
Lundi 14 octobre : 14h - 19h
Mardi 15 octobre : 14h - 21h
Mercredi 16 octobre : 18h30 - 20h40 (STSME)
Jeudi 17 octobre : 16h - 20h30
Vendredi 18 octobre : 14h - 21h
Samedi 19 octobre : 16h40 - 20h30
Dimanche 20 octobre : 14h - 18h40
Lundi 21 octobre : 14h (STSME) - 18h40
Mardi 22 octobre : 16h40 - 20h40
Mercredi 23 octobre : 20h40
Jeudi 24 octobre : 17h15
Vendredi 25 octobre : 18h40
Samedi 26 octobre : 16h40
Dimanche 27 octobre : 18h30
Lundi 28 octobre : 16h40
Mardi 29 octobre : 16h40
de Céline SalletteGENRE : BiopicFrance · 2024 · 1h38 · VF
Avec : Charlotte Le Bon, John Robinson (IV), Damien Bonnard
Paris 1952, Niki s’est installée en France avec son mari et sa fille loin d’une Amérique et d’une famille étouffantes. Mais malgré la distance, Niki se voit régulièrement ébranlée par des réminiscences de son enfance qui envahissent ses pensées. Depuis l’enfer qu’elle va découvrir, Niki trouvera dans l’art une arme pour se libérer.
Présenté en mai dernier au Festival de Cannes dans la sélection Un certain regard, Niki est le premier long-métrage derrière la caméra de l’actrice Céline Sallette (Les Algues vertes, La French). Pour ce portrait de l’artiste franco-américaine Niki de Saint-Phalle, la réalisatrice prend le contre-pied des traditionnels biopics : ici, on ne verra aucune œuvre de l’artiste. Les sculptures et tableaux de l’artiste sont présents hors-champ et on s’imagine leurs contours en voyant Niki les réaliser durant des sortes de spasmes de création artistique. Le film retrace dix ans de la vie de Niki de Saint-Phalle. Céline Sallette parle « d’une fleur qui pousse sur un cadavre » pour exprimer comment cette jeune mère issue d’une famille aristocrate est devenue l’une des artistes les plus puissantes de son siècle. Les premières et dernières images du film sont évocatrices : en dix ans, Niki se relève et révèle son art. Car dans sa vie a priori bien rangée de mère au foyer, des souvenirs reviennent inlassablement au galop dans son esprit et son quotidien, qui l’amènent jusqu’à l’hôpital puis jusqu’à la création artistique. C’est en combattant ses démons qu’elle commença la série des Tirs, un ensemble de tableaux-performances réalisés à la carabine. Cette force puissante et cette rage canalisée sont portées par Charlotte Le Bon comme une évidence. L’actrice et l’artiste se ressemblent et ont plusieurs points communs : toutes deux viennent du continent américain et ont débuté leur carrière par le mannequinat. Charlotte Le Bon est aussi artiste, elle peint, sculpte et connaissait donc les gestes à adopter pour tendre une toile et préparer les pigments des peintures. Elle incarne la vie et les traumatismes de Niki avec justesse : on ressent la douleur, la nécessité de la survie et la joie aussi. Cette gaité retrouvée dans une scène artistique parisienne en pleine effervescence. On retrouve dans la bande d’artistes, le sculpteur Jean Tinguely, interprété tout en douceur par Damien Bonnard, et l’artiste plasticienne Éva Aeppli jouée par Judith Chemla. En somme, Niki est le récit d’une femme libre qui aura réalisé son rêve. « Niki » signifie « victoire » en grec. Elle est un exemple de femme qui repousse la domination. ⎥ Alix Daul
Mercredi 9 octobre : 17h - 21h
Jeudi 10 octobre : 14h - 18h30
Vendredi 11 octobre : 15h50 - 19h
Samedi 12 octobre : 14h - 19h
Dimanche 13 octobre : 14h - 16h20 - 19h
Lundi 14 octobre : 14h - 19h
Mardi 15 octobre : 14h - 21h
Mercredi 16 octobre : 18h30 - 20h40 (STSME)
Jeudi 17 octobre : 16h - 20h30
Vendredi 18 octobre : 14h - 21h
Samedi 19 octobre : 16h40 - 20h30
Dimanche 20 octobre : 14h - 18h40
Lundi 21 octobre : 14h (STSME) - 18h40
Mardi 22 octobre : 16h40 - 20h40
Mercredi 23 octobre : 20h40
Jeudi 24 octobre : 17h15
Vendredi 25 octobre : 18h40
Samedi 26 octobre : 16h40
Dimanche 27 octobre : 18h30
Lundi 28 octobre : 16h40
Mardi 29 octobre : 16h40